Le baptême, une question de fond : pourquoi se faire baptiser ? - Editorial

LE BAPTEME – 2ème PARTIE Le baptême, une question de fond : pourquoi se faire baptiser ? Il est surprenant de voir des personnes parvenues à l'âge de raison, prendre l'engagement de suivre Jésus Christ, en étant plongées dans l'eau... surtout quand on en ignore les raisons profondes. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui se moquent et tournent en dérision un acte aussi important et solennel. Le baptême est l'aboutissement d'une démarche de foi.

1ère étape, la conviction de péché :
La Bible nous dit que tous sont égarés et pervertis, qu'il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul (Ps53.3), que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Ro3.23). A cette lecture, votre orgueil et votre ego en prennent-ils ombrage ? Tant mieux. Comment, me direz-vous, accepter une telle parole ? Eh bien, simplement en le croyant : Puisque Dieu ne ment pas (Jean17.17 ; Nombres 23.19), n'aurait-il pas raison, et vous tort ? N'êtes-vous pas certainement des pécheurs ? Si cela n'a pas encore été le cas, que le Saint Esprit vous en convainque. Etre convaincu de péché est la première étape pour pouvoir prendre le baptême. Sans cela, il est de toutes façons impossible d'être sauvé. Celui qui se fait baptiser doit IMPERATIVEMENT avoir compris que le péché est non seulement une offense à la sainteté de Dieu lui-même, mais qu'encore il conduit l'homme à la mort. Etre convaincu de péché, c'est se savoir irrémédiablement perdu...

2ème étape, la confession du péché et la repentance :
La Bible déclare que celui qui avoue ses transgressions et les délaisse obtient miséricorde (Proverbes 28.13). On ne peut reconnaître son péché en tant que tel et l'abandonner que lorsque on en est REELLEMENT écoeuré, qu'on en a honte, et qu'on en éprouve une profonde aversion, au point de n'aspirer qu'à s'en débarrasser et le refuser catégoriquement.

3ème étape, le pardon de ses péchés :
La Bible déclare que sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon possible (Hébreux 9.22). Si la mort est le salaire du péché (Romains 6.23), il faut OBLIGATOIREMENT que quelqu'un meure : celui qui a péché (Ezéchiel 18.20) ; Oui ! Vous ! A moins que... quelqu'un d'autre meure à votre place. Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus–Christ le juste. Il est lui–même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier... les vôtres compris ! (1 Jean 2.1-2). En d'autres termes, pour être assuré du pardon de Dieu, vous devez accepter que Jésus, le Fils de Dieu, est mort à votre place, blessé pour vos péchés, brisé pour vos iniquités (Esaïe 53.5), et croire que vous avez en sa mort, la faveur, la grâce et le pardon de Dieu, pour toutes vos transgressions ; et avec le pardon, le salut !

4ème étape, la joie d'être pardonné et la conversion :
La joie d'être pardonné et sauvé est indescriptible. Tout lien est brisé, tout péché pardonné, notre âme est sauvée, nos pensées et nos sentiments changés ; bref, c'est toute notre vie qui est transformée et bouleversée face à l'amour de Dieu manifestée par Jésus Christ, mort à la croix du Calvaire. En lui, c'est une ancienne vie qui disparaît, et c'est une nouvelle qui commence ; une vie qui n'aspire qu'à suivre et servir celui qui est, pour ceux qui lui obéissent, l'auteur d'un salut éternel (Hébreux 5.9). C'est la conversion : un demi-tour sur soi, une séparation nette d'avec le péché ; c'est se tourner vers Dieu pour, enfin, lui obéir.

5ème étape, le baptême :
Par le baptême, on montre publiquement le désir de marcher en nouveauté de vie, en vrai disciple de Jésus Christ, et donc conformément à la Parole de Dieu qui, parce qu'elle a été reçue avec douceur, a pu sauver son âme (Jacques 1.21).

Conclusion : Devant Dieu, il n'y a qu'une seule raison valable et indispensable pour prétendre au baptême : l'expérience PERSONNELLE du salut par la foi. Une chose est certaine : le baptême est un engagement, pas une promotion : On ne le prend pas pour être sauvé, mais bien parce qu'on l'est.

3ème et dernière partie à suivre : « Le baptême, une question de forme : sa signification. »