Romains 9 (suite n°10) - Je médite ta Parole

Le principe demeure le même pour nous : "afin que nous servions à la louange de Sa gloire, nous qui d'avance avons espéré en Christ" (Ep. 1:12). Aurions-nous moins de zèle et de détermination qu'eux ? Ils s'affairaient autour de deux constructions ponctuelles mais nous, c'est pour "l'édification du Corps de Christ" (Ep. 4:12), et notre perfectionnement n'y sera pas étranger. De plus, le tabernacle de l'ancienne alliance a été remplacé par "le Tabernacle plus grand et plus parfait qui n'est pas construit de main d'homme" et dont Christ est le Souverain Sacrificateur (Héb. 9:11-12) ; le temple a été détruit (2 Rois 25:13-17) mais notre œuvre a des répercussions éternelles.
Dévouons nous donc entièrement au service de notre Maître et faisons-en une priorité. Que Sa gloire soit notre souci quotidien, attachons-nous à rechercher, pour le pratiquer, ce qui Lui plaît, afin que Son coeur soit réjoui et pour que le nom de notre Seigneur Jésus soit glorifié en vous et que vous soyez glorifiés en Lui, selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus-Christ" (2 Thess. 1:12). Aussi, pour une bonne application de ce que nous ambitionnons, assurons-nous d'abord de Sa volonté, en nous posant la question : Le Seigneur sera-t-il glorifié dans cette entreprise ? Et si nous ne sommes pas pleinement convaincus de Son approbation abandonnons alors le projet car "soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu" (1 Cor. 10:31). Pour confirmer ce qui précède, prenons comme exemple Nomb. 14:39-45 : Les Israélites se sont obstinés à monter sur la montagne, pour combattre les Amalécites et les Cananéens, malgré la réprobation de Jéhovah, et ce fut la défaite car "l'arche de l'alliance de l'Eternel, couverte par la nuée (Ex. 40:36-38), et Moïse ne bougèrent pas du milieu du camp.
Encore un point à souligner. Comme nous l'avons dit plus haut, l'Eternel intervenait glorieusement, quand Il approuvait le travail de Son peuple. Mais il est à remarquer, dans les textes cités en référence, que la nuée ou le feu, deux symboles du Saint-Esprit, étaient présents. Il est donc clair que si nous voulons connaitre en nous-mêmes et dans nos assemblées de telles manifestations de puissance, et puissions-nous y aspirer, il est nécessaire que le Saint-Esprit ait toute Sa place en nous et dans nos réunions, qu’Il ait entière liberté pour diriger les moments de louange, de chants et tout ce qui compose ces moments spirituels, permettons-Lui de s'emparer de notre coeur et de tout notre être, et c'est ce que notre Père souhaite ardemment pour chacun de nous : "Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit" (ou bien : "par l'Esprit du Seigneur") 2 Cor. 3:18. C'est pourquoi il est très important que nous n'attristions pas le Saint Esprit (Ep. 4:30), ni que nous l'éteignions (1 Thess 5:19) car Il se retirera; Nous pourrons toujours proclamer la gloire de Dieu, la psalmodier et faire beaucoup d'efforts pour nous persuader qu'elle est toujours là, comme Roboam qui remplaçait par de l'airain, les boucliers d'or ravis par l'ennemi (1 Rois 14:26-27), il y a de la résonnance mais c'est le produit de la chair.
Quand, malheureusement, les Israélites se détournaient de leur Créateur pour faire ce qui leur semblait bon (Juges 21:25) et voulaient même tuer ceux qui leur parlaient au nom de 1'Eternel (Nomb. 14:5-10), la gloire du Très-Haut prenait alors un autre aspect et devenait menaçante, et Il était prêt à les frapper (Nomb. 14:10-12) mais Moïse détournera Sa colère (v. 13-19). En d'autres circonstances et toujours à cause de leurs murmures coupables, la gloire disparaissait, comme au temps de Héli, le souverain sacrificateur : "I-Kabod", pas de gloire, ou : "la gloire est bannie d'Israël" (1 Sam. 4:19-22). A l'époque d'Ezéchiel, nous assistons au départ de la gloire. Elle se montre, puis s'en va et finit par s'effacer (Ez. 1:28 ; 9:3 ; 11:23), et ce n'est que dans les derniers chapitres du livre (Ch. 40-48) qu'elle revient ce qui prouve que, lorsque nous retournons à Lui sincèrement et que nous souhaitons retrouver avec Lui cette communion glorieuse, Il est heureux de nous en faire jouir à nouveau.
En tant que chrétiens consacrés ayons ce légitime désir de vivre une puissante effusion de la gloire de notre Bien-aimé, dans toute sa grandeur et sa magnificence, qu'elle inonde notre coeur et nos communautés et que nous veillons à ne rien faire qui l'entacherait et l'éloignerait, et nous perdrions la réalité de cette gloire, et cela porterait atteinte à notre spiritualité. Ajoutons que cette gloire est un bon stimulant pour notre foi : Jésus "manifesta Sa gloire et Ses disciples crurent en Lui" (Jean 2:11).