Romains 9 (suite n° 17) - Je médite ta Parole

La fidélité de nos ancêtres dans les alliances contractées avec leur Bien-Aimé a eu des répercussions heureuses sur le peuple d'Israël, et le Maître y fait allusion dans les textes soulignés plus haut. Leur marche exemplaire viendra au secours des Hébreux désobéissants.
Tout un merveilleux programme pour nous! Nous efforcer de plaire à notre Père nous poussera également à participer à son plan d'alliance et à oeuvrer pour les nôtres et nos semblables, à être comme Timothée "un modèle pour les Fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté" (1 Tim. 4:12).
Israël doit se souvenir : Il y a une réciprocité entre Israël et son Souverain (comparer 1 Chron. 16:15 avec Ps. 105:8), conservant le souvenir de l'alliance, en étroite relation avec la Parole. Son Monarque n'a failli en rien, c'est sûr, mais la nation pouvait-elle en dire autant ?
C'est une exhortation pour nous, restons attachés à cette alliance et à notre Bienfaiteur qui l'a désirée pour nous, et puisons chaque jour dans le saint Livre tout ce dont nous avons besoin pour notre progression et notre développement spirituels, "sans faillir en rien" {Jacq. 1:4).

Garder l'alliance :
Dieu garde (Lév. 26:9 ; Deut. 7:12-13 ; 1 Rois 8:23) : Il gardait son alliance avec son peuple et le comblait de bénédictions, quand celui-ci restait fidèle et obéissant à tous ses commandements. Mais si Israël pratiquait volontairement le péché, il rompait l'alliance et perdait tous les avantages acquis, jusqu'à se retrouver dans une profonde misère qui allait toujours en augmentant (Lév. 26:14-33).
Pour nous, "Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente" (Héb. 7:22). Nous sommes donc bien assurés en Lui car rien, ni personne, ne peut porter atteinte à cette garantie, sauf... nous, si nous ne Lui restons pas attachés et que nous sortions de cette alliance. "Il a la puissance de garder notre dépôt jusqu'à ce jour-là" (2 Tim. 1:12). Mais si nous nous laissons entraîner vers les citernes crevassées de ce monde (Jér. 2:13), comme les Hébreux, nous en paierons les terribles conséquences.
Israël doit garder : D'une part, l'Eternel recommandait à Israël de garder son alliance, afin qu'Il Lui appartienne en propre et soit une nation sainte (Ex. 19:5-6 ; Deut. 7:6 ; 14:2), et, d'autre part, Il l'avertissait solennellement, au cas où il oublierait l'alliance, pour s'adonner à l'idolâtrie (Deut. 4:23-24).
Comme Timothée y était exhorté, conservons "le bon dépôt par le Saint-Esprit qui habite en nous" (2 Tim 1:14). Le même choix est placé devant nous : ou bien, nous voulons vivre à l'honneur de notre Bien-Aimé, Lui plaire en tout et rechercher constamment sa Présence, afin que nous soyons "une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis" (1 Pie. 2:9), ou bien, nous nous laissons séduire par "tout ce qui est dans le monde" et qui "ne vient point du Père" (1 Jean 2:15-17), et nous nous plaçons sous la condamnation. Ces deux paragraphes, très proches l'un de l'autre, peuvent se résumer ainsi : Aussi longtemps que nous nous appliquerons à observer son alliance, Dieu ne manquera pas à sa promesse mais si nous nous détournons de Lui, nous rendons cette dernière caduque pour nous.

Abraham : Abraham devait garder l'alliance et en donner la preuve par la circoncision (Gen. 17:9-10) et cela, dans la chair (v. 13).
Sous la nouvelle alliance, que ce soit pour les Hébreux ou pour nous, il en va différemment : ce ne sera plus un signe dans le corps mais les lois et les écrits, soit l'Ecriture sainte, inscrite dans notre coeur et dans notre esprit (Héb. 8:10-12 ; 10:16-17). La mort et la résurrection du Sauveur nous ont apporté beaucoup plus car le Seigneur nous voit au travers de son Fils. Rom. 2:28-29 fournit une explication magistrale sur ce sujet, et cela nous concerne pareillement, et la conclusion se situe dans Gal. 5:15-16.