Romains 9 (suite n° 31) - Je médite ta Parole

c) Péchés dénoncés :

Le peuple :
Dans sa pré connaissance, Jéhovah sait que son peuple désobéi et qu'Il sera obligé de le déporter vers d'autres nations ennemies (Deut. 28:36,64). Mais dans sa sublime bonté, Il l'invite à revenir à Lui, avec ces paroles pleines de compassion : "Tu Le trouveras, si tu le cherches de tout ton coeur et de toute ton âme", et, dans sa miséricorde, Il le console et le rassure par avance (Deut. 4:28). Et dans Jér. 16:13-15, I1 tient à peu près le même langage et s'engage à le ramener dans son territoire.
Plus sévèrement, Il inspire à Moïse un cantique écrit qui témoignera contre la nation qui aura profité des bénédictions divines et qui se sera détournée de son Bienfaiteur, pour tomber dans le péché (Deut. 31:20-21).
Il y a donc espoir pour ceux et celles qui, comme Israël, ont abandonné les commandements du Très-Haut, pour suivre leurs propres voies qui les ont entrainés dans toutes sortes de détresses. Mais si, de tout leur coeur ils reconnaissent leur culpabilité et retournent sincèrement dans la repentance à leur tendre Père, alors ils expérimenteront son amour et sa tendresse.
Soyons décidés à nous conformer aux prescriptions du Livre Saint, afin qu'Il soit notre Guide quotidien et que nous nous réjouissions dans toutes ses promesses. Si tel n'est pas le cas, Il nous condamnera.

Dans ce second paragraphe, la prémonition de l'Eternel était malheureusement justifiée, et il ne pouvait d'ailleurs en être autrement car Il connaissait parfaitement son peuple, comme Il connait pareillement chacun de nous. Dans ces Versets, hélas trop nombreux, les expressions "ils abandonnèrent l'Eternel...", ses commandements, sa Maison, sa loi, son alliance..., "ils se sont ralliés à d'autres Dieux...", rompant l'alliance et manifestant un coeur obstiné, afin de satisfaire leurs désirs coupables, "les Israélites firent alors ce qui est mal aux yeux de l'Eternel" ou "firent encore...". Tous ces termes démontrent combien ces Hébreux s'étaient éloignés de l'Eternel. Ils gardaient de Lui une certaine crainte passive mais leurs dévotions étaient pour leurs idoles (2 Rois 17:33,41).
"Nul ne peut servir deux maîtres. Car il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon" (Matt. 6:24). Et ces Juifs en étaient arrivés là. Nous lisons par exemple : "Ils se sont attachés à d'autres dieux" (1 Rois 9:9) et Jérémie 8:2, retraçant une scène macabre, écrira : "on les étendra devant le soleil, devant la lune et devant toute l'armée des cieux qu'ils ont aimés".
Quelle tristesse dans le coeur de notre Père, lorsque nous laissant séduire par "des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme" (1 Pie. 2:11), nous leur reportons notre amour que, seul, mérite notre Roi! Et, pourtant, comme Il le faisait avec Israël, Il nous rappelle dans sa merveilleuse Parole tout ce qu'Il a fait, et qu'Il continue de faire pour nous, parce que, même dans les pires châtiments qu'Il était contraint d'infliger à son peuple, Il ne les a jamais abandonnés et les a toujours assurés d'un retour à court ou à long terme dans leur pays, Jér. 16:11-15, déjà cité, en étant une preuve.
Certes, nous pouvons nous donner bonne figure, comme ces Hébreux, en poursuivant la pratique de quelques pratiques religieuses qui nous satisfont mais le coeur n'y est plus, et le Seigneur le sait et Il ne peut les accepter.
En feuilletant ces sombres versets, nous relevons des traits pénibles.
Dans le passage rappelé ci-dessus, nous avons lu : "Voici que vous suivez chacun l'obstination de votre coeur mauvais, sans écouter" (v.12c; cf.13/10).
Pouvons-nous aller jusque-là, quand nous avons connu la grâce infinie de notre généreux Donateur et que nous en bénéficions encore "car Dieu ne se repend pas de ses dons et de son appel (Rom. 11:29)? Eh bien! Qui, quand nous laissons notre coeur s'endurcir et que notre Sauveur n'y a plus sa place. Imiterons-nous les Israélites et adopterons-nous leur attitude ? ... et ils n'abandonnèrent rien de leur agissements, ni de l'endurcissement de leur conduite (Jug. 2:19).