Encore une faute d’orthographe ! - Editorial

Egologie ! Une faute d’orthographe dans un titre, ça fait plutôt désordre. Comme moi, vous avez certainement compris écologie. C’est ce que l’on appelle dans le jargon de l’imprimerie « une coquille » (Dict. = une faute typographique, une lettre substituée à une autre).

Mais en lisant l’article, j’ai compris qu’il n’y avait pas de faute ; alors j’ai pris mes dictionnaires pour savoir ce que « égologie » veut dire. Ce mot ne se trouve ni dans le Larousse, ni dans le Robert. J’ai cherché sur le site www.le-dictionnaire.com en cliquant sur « Dictionnaire/Définition » puis j’ai écris « égologie ». Voici la réponse : Aucune définition de égologie n’a été trouvée. Vérifiez l’orthographe.

A l’école, j’ai appris que « Théologie » vient du grec « Théos » = Dieu, et de « logos » = parole, science. C’est donc l’étude de la Divinité, la science des choses divines. Le suffixe « logie » sert à désigner des sciences, des études méthodiques. D’où les termes bien connus : Biologie = science de la vie. Déontologie = science qui traite des devoirs à accomplir. Géologie = science de la terre, des roches. Musicologie, Neurologie, Psychologie, etc… Pour qui veut étudier, il y a de quoi faire.

Revenons à notre vocable « égologie ». En le décomposant, vous avez « égo », mot latin signifiant « moi », d’où les termes bien connus : égocentrisme = tendance à faire de soi le centre de l’univers, fréquente chez l’enfant mais anormale chez l’adulte. Egoïsme = tendance à rapporter tout à soi au mépris des intérêts des autres.

Cette réflexion me fait penser à 2 Tim.3/1-5 « Dans les derniers temps, les hommes seront égoïstes…. ». C’est la 1ère des 20 caractéristiques de la mentalité qui dominera dans les derniers temps, décrite par l’apôtre Paul en seulement 5 versets.

Dans son livre « Qui sont les français ? » Gérard MERMET écrit : "L’individualisme est apparent dans tous les domaines de la vie quotidienne des français… Des notions comme l’esprit de sacrifice tiennent de moins en moins de place dans la vie quotidienne… En refusant l’effort, la solidarité et le sacrifice, les hommes se condamnent à une fin prochaine ". Voilà un diagnostic inquiétant qui devrait nous faire réfléchir.

Que dit la Bible ? Marc 12/30-31 : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu… et ton prochain comme toi-même »
Quand nous conjuguons un verbe, c’est dans l’ordre : Je, tu, il ; et lorsque nous employons un pronom personnel, c’est moi, toi, lui. Dans la grammaire divine, c’est tout à fait l’opposé : premièrement Lui, le Seigneur, ensuite toi, mon prochain, et enfin moi. Jésus a vraiment vécu cela et Sa Parole nous invite à l’imiter.

A méditer : Philippiens 2/3-11.