La confusion des aspirations - Editorial

Dans un monde où la globalisation est de rigueur nous constatons de plus en plus que les revendications identitaires prennent une place prépondérante. Prenons le cas de notre bon vieux pays gaulois, la France. Cette nation a été recensée comme l'une des premières, avec l'Allemagne, à avoir créé ce que nous appelons aujourd'hui la communauté économique européenne. La mondialisation a fait son oeuvre pendant quelques années et voici que maintenant plusieurs semblent vouloir faire marche arrière en ne signant pas un traité ou une constitution. Les acteurs de cette union européenne s'aperçoivent qu'une communauté ne se fonde pas et ne s'agrandit pas sans difficultés et sans conflits importants. Les centres d'intérêts des pays membres sont de plus en plus divergents. Tout le monde veut profiter des avantages ce cette communauté sans y laisser de contrepartie trop pénalisante.

Au coeur de ces nations s'exprime de façon croissante des préférences régionales : les basques s'attachent à leur culture, les bretons à leur langue, les corses à leur autonomie et on pourrait allonger la liste indéfiniment.

Ce qui me préoccupe plus sérieusement c'est que certains utilisent ces motifs régionaux ou nationaux afin de faire valoir des idéaux xénophobes et racistes.

A l'heure du cosmopolitisme, les positions nationalistes se radicalisent à en devenir violentes voir menaçantes pour l'équilibre de la paix.

Il y a quelques temps de cela, je suivais le reportage d'une grande chaîne de service publique et quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir qu'aux portes de l'Europe se déroulaient à nouveau les pires épisodes de l'histoire : les pogroms reprennent, les minorités ethniques sont chassées, les gens différents sont agressés voir même tués.

La violence ultranationaliste ferme la bouche de ceux qui auraient un avis différent à exprimer.

Pas plus tard qu'hier, une conférence internationale révisionniste s'est tenue dans un pays du moyen-orient. Les hommes oublient très vite, trop vite les leçons qu'ils auraient dû retenir de l'histoire. Cela fait seulement un peu plus de soixante ans que le monde est sortit de la seconde guerre mondiale et aujourd'hui les ingrédients d'un nouveau conflit sont de plus en plus présents.

L'homme a ceci de particulier, qu'il détruit sans réfléchir ce qu'il a mis tant de temps à construire.

C'est un peu le phénomène des poupées russes : nous sommes d'apparence identique mais c'est le plus gros qui veut manger les plus petits afin de régner et paraître sans partage.

Les hommes ne savent pas ce qu'ils veulent, il y a des aspirations antagonistes dans leurs coeurs.

L'homme qui est la plus belle oeuvre du Créateur, s'éloigne toujours plus chaque jour du dessein de Dieu pour lui. Chacun veut suivre sa propre voie et faire ce qui lui semble bon. Lorsque les hommes décident de se passer de Dieu pour diriger leur pas, leur ruine est assurée.

Frères et soeurs souvenons-nous du conseil que Paul prodigua aux Corinthiens. « Je vous exhorte frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage et à ne point avoir de divisions parmi vous mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment. »
1 Corinthiens 1 v. 10.

Nous savons et nous voulons nous rappeler ceci :
« Puisque le monde avec sa sagesse n'a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication. 1 Corinthiens 1 v21.

En tant que chrétiens nous avons un rôle à remplir et à tenir pour que la paix de Dieu soit le partage du plus grand nombre d'hommes et de femmes avant son prochain avènement !

Soyons unis dans notre effort pour amener les âmes perdues à connaître le Dieu vivant et vrai : Il est Le Seul qui puisse apporter la paix authentique dans les coeurs