«La création a été soumise à la vanité» - Parole d'évangile

« La création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement» (Romains 8/22)
Parler d’écologie est devenu presque une mode, tout le monde aujourd’hui s’y réfère, même la publicité à la télévision. Des voix s’élèvent pour tirer la sonnette d’alarme au sujet du réchauffement climatique de notre planète et des conséquences désastreuses que cela peut engendrer.

L’ancien vice-président américain, Al Gore, a diffusé un DVD : « Une vérité qui dérange » et a pris son bâton de pèlerin pour donner, en de nombreux pays, des conférences au sujet de ce réchauffement.

Nous savons maintenant que ce réchauffement est dû à la pollution causée en majeure partie par les hommes, par leurs industries et leurs négligences, et également par leur cupidité. Si des dispositions ne sont pas prises vis-à-vis de cette pollution, notre belle planète est en grand danger.

Mais pire que la pollution physique de notre terre est la pollution morale de l’homme. Cette pollution morale n’est pas d’hier, déjà Adam et Eve ont introduit par leur désobéissance à Dieu, le péché et ses néfastes conséquences. Cela a entraîné la séparation de l’homme avec Dieu ; il y a eu une rupture de communion, la séparation de l’homme avec lui-même, car quelque chose est mort en lui, la séparation avec les autres, car Caïn a tué son frère Abel et la séparation de l’homme avec la nature, car le sol a été maudit. Quatre relations ont été brisées : théologique, psychologique, sociologique et écologique.

Depuis la majeure partie des hommes vit sous cette pollution morale qui a engendré la pollution physique et la souffrance de la création avec en perspective un désastre épouvantable.

Déjà le prophète Esaïe disait : « La terre est déchirée, la terre se brise, la terre chancelle. La terre chancelle comme un homme ivre, elle vacille comme une cabane, son péché pèse sur elle, elle tombe… » (Esaïe 24/19-20) mais ce même prophète a adressé une prière au Seigneur : « Oh ! Si tu déchirais les cieux et si tu descendais.» (Esaïe 63/19) et Dieu est venu lui-même (Esaïe 35/4), Dieu s’est incarné. Jésus est venu du ciel sur la terre ; à la croix pour sauver l’homme perdu, il a pris sur lui toute sa pollution morale. Il est ressuscité, maintenant il est à la droite de Dieu le Père et selon sa promesse, il reviendra afin de mettre de l’ordre sur la terre.

Ami, qui écoutez, regardez autour de vous, soyez attentif et constatez l’agonie de notre vieille terre. Ne soyez ni indifférent, ni incrédule, au contraire soyez sensible pour entendre la voix de celui qui a créé les cieux et la terre vous dire : « Tourne-toi vers moi et sois sauvé. » (Esaïe 45/22)

« Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.» (Romains 10/13).