L’aigle et sa proie - Anecdote

Sur les eaux gonflées du Niagara, flottait le corps d’un mouton qu’entraînait l’impétueux courant. Du haut des nues, un aigle qui planait aperçut la proie et fondit sur elle. Les griffes plantées dans la laine du cadavre flottant, l’oiseau se gorge de sa chair. Le courant l’entraîne mais il n’y prend point garde.
Soudain l’aigle aperçoit l’abîme, le gouffre effroyable. Il veut fuir. Mais ses serres ont retenues dans la laine de sa victime. Un dernier effort désespéré et le gouffre s’ouvre sous ses ailes. La proie a tué sa victime.

Ainsi, le péché muni d’un charme irrésistible attire et retient le malheureux qui se laisse séduire. Il offre pour un temps des jouissances trompeuses puis finit par mordre comme un serpent et par piquer comme un basilic (Prov. 23.5)

Un seul peut délivrer l’homme de sa chaîne. Celui qui a racheté Son peuple et nous a délivrés pour que nous puissions le servir sans crainte et dans la sainteté tous les jours de notre vie.