Père, pardonne-leur - Parole d'évangile

C’est sur la croix du calvaire que Jésus a pu dire ces paroles pathétiques : «Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.» (Luc 23/34).
Le jeune homme sait-il ce qu’il fait lorsqu’il commence à boire ? Mais sans doute il le saura lorsqu’il deviendra une loque alcoolique !

L’adolescent sait-il ce qu’il fait lorsqu’il commence à fumer sa première cigarette ou à goûter à la drogue ? Certainement qu’il le saura lorsqu’il deviendra un intoxiqué du tabac ou un harponné de la drogue, lorsqu’il sera miné par un cancer ou lorsqu’il sombrera dans la folie !
L’homme marié sait-il ce qu’il fait lorsqu’il se laisse emporter par ses convoitises, ses mauvais désirs pour tromper sa femme ? Oui, il le saura lorsque son foyer ira à la dérive et au divorce !
L’homme cupide sait-il ce qu’il fait lorsqu’il commence ses menus larcins et ses petites malhonnêtetés ? Certainement il le comprendra lorsque ses vols et ses malversations le conduiront en prison !
Le père de famille sait-il ce qu’il fait lorsqu’il néglige l’éducation de ses enfants ? Il va l’apprendre lorsque ses enfants devenus grands le mépriseront et deviendront des voyous !
L’homme sait-il ce qu’il en coûte lorsqu’il méprise Dieu, le renie ou le blasphème ? Il saura un jour que l’on ne se moque pas de Dieu en vain !

Certainement, tout homme ou femme récolte sur cette terre ce qu’il sème ; c’est la loi de la nature et la confirmation de la Bible qui dit : « Puisqu’ils ont semé du vent, ils récolteront la tempête. » (Osée 8/7).
Ami, s’il vous plaît, arrêtez-vous un moment et réfléchissez !
Lorsque Jésus a prononcé les paroles citées : « Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font », ce n’est pas pour que l’homme reste dans sa folie, mais Dieu pardonne entièrement à celui ou à celle qui le lui demande ; ce pardon débouche alors sur une nouvelle vie.

Ami, voulez-vous croire au pardon qui descend de la croix ? »
Voulez-vous entendre dans votre cœur les paroles que Jésus a prononcées jadis à une femme surprise en flagrant délit d’adultère : « Je ne te condamne pas, non plus ; va, et ne pèche plus» (Jean 8/11)