Romains 9 (suite n° 14) - Je médite ta Parole

Isaac (Gen. 17:19,21) : Nous relèverons deux qualités.
Ce patriarche méditait (Gen. 24 : 63).
Allier le temps qui revient au Seigneur, en Lui prodiguant une large part, et celui qui nous est nécessaire pour nos besoins personnels, telle doit être notre préoccupation quotidienne. Chaque jour, alimentons notre être spirituel par la lecture assidue de l'Ecriture sainte (Jos. 1:8) et par la prière (Ep. 6:18), sans négliger les autres occasions qui nous sont données de nous dépenser pour Lui.
Isaac connut de riches bénédictions, parce que le Très-Haut remarqua en lui un travailleur (Gen. 26:12-14).
Notre Roi comble ceux qui sont à l'oeuvre pour Lui et pour les Siens (Rom. 16:6,12) et qui font fructifier sa besogne (2 Cor. 9:10) mais Il s'oppose à la paresse (2 Thess. 3:10).
Jacob (Ex. 2:24 ; Gen. 28:13-15) : Nous serions peut être tentés de mettre en doute l'alliance conclue avec Jacob, tant sa vie a été quelque peu tumultueuse... Mais non, le Tout-Puissant ne se trompe pas. Malgré ses errements, Jacob gardait quand même le contact avec l'Eternel, et nous avons une de ses belles déclarations dans Gen. 28:20-22, même s'il plaide pour lui.
Mais une rencontre décisive bouleversera le coeur de Jacob et l'amènera emboîter le pas de Celui qui a usé de patience à son égard, jusqu'à ce qu'il devienne Israël (Gen. 32:25-33). Aussi lisons-nous : "Jacob que J'ai choisi" (Es. 41:8) et "J'ai aimé Jacob" (Mal. 1:2-3 ; Rom. 9:13).
Que pouvons-nous retirer de positif de l'histoire de Jacob ? Si Dieu n'a pas approuvé ses ruses (cela lui a couté cher : le trompeur trompé par son beau-père et par ses fils), Il lui a cependant conservé son alliance (Jer. 30:10-11 ; 46 : 27-28). Il en est de même pour nous, nous obligeons parfois notre tendre Maitre à nous corriger, quand c'est nécessaire, mais sa bonté pour nous demeure car Il nous voit au travers de son Fils qui, par sa mort et sa résurrection, nous a introduits dans cette nouvelle alliance. Il va toutefois sans dire que nous ne devons pas abuser de sa grâce, toute faute que nous commettons doit provoquer en nous du dégoût et produire "une repentance à salut dont on ne se repent jamais" (2 Cor. 7:10).
Concernant Jacob, revenons encore sur son expérience déterminante, mentionnée ci-dessus, et constatons qu'avant cet évènement majeur, il connaissait déjà Jéhovah, et pourtant... C'est aussi à des chrétiens que Paul s'adresse en ces mots : "Ne vous conformez pas au monde présent mais soyez transformés (litt. métamorphosés) par le renouvellement de l'intelligence" (Rom. 12:2). Ne nous satisfaisons donc pas d'une certaine appréciation des choses d'en-haut, notre bien-Aimé désire que nous allions beaucoup plus loin, que nous nous débarrassions du vieil homme, attaché aux convoitises "qui font la guerre à l'âme" (1 Pie. 2:11) et que nous revêtions l'homme nouveau, créé selon Dieu (Ep. 4:20-24). A remarquer dans le texte parallèle de Col. 3:9-10 : "du vieil homme et de ses oeuvres", opposé à "l'homme nouveau..., selon l'image de Celui qui l'a créé"
. Moise (Ex. 34:27) : L'alliance du Seigneur avec Moise passe par Israël, sur la base de la loi écrite. Cependant, avant d'en arriver là, notre patriarche avait émis bien des réticences, lors de l'appel de l'Eternel (Ex. 3-4:13) mais, à l'école du céleste Maître, il a subi une radicale transformation qui l'a conduit à vivre une intimité exceptionnelle avec Lui : "L'Eternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami" (Ex. 33:11 ; Nomb. 12:8 ; Deut. 34:10).
Cette nouvelle alliance, à laquelle nous faisions allusion plus avant, et qui nous a été acquise par Jésus, nous introduit dans la communion à ses souffrances (Phili. 3:10) et dans tout un perfectionnement en nous, de telle sorte que notre relation avec notre Père, au nom de Christ, sera très étroite dans la prière, et combien nous nous réjouirons de ces moments sublimes!