Une libre entrée dans le sanctuaire 1/2 - Editorial

« Nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire » Hébreux 10.19
– Première partie : quel est ce sanctuaire ? –
A quoi l’auteur de l’épître fait-il allusion ?
Il s’adresse à des Hébreux. Pour eux le mot « sanctuaire » rappelle des temps glorieux, anciens et à venir, de la vie du peuple d’Israël ;
1) Ce mot désigne d’abord le tabernacle construit dans le désert : « Ils me feront un sanctuaire, et j’habiterai au milieu d’eux. » (Exode 25.8)
2) Plus tard, il désigne le lieu très saint du temple bâti par Salomon (1 Rois 6.19).
3) Pour un temps à venir, ce mot désigne le nouveau temple dont les plans ont été révélés à Ezéchiel (Ezéchiel 40).
4) D’une manière plus imagée et pour un temps encore plus glorieux, ce mot désigne, en relation avec l’Alliance éternelle (dans laquelle nous sommes entrés !), la présence éternelle de Dieu au milieu de son peuple (Ezéchiel 37.28)…

Qu’est-ce que cela signifie pour nous aujourd’hui ?
La présence de Dieu au milieu de nous et en nous chaque jour de notre vie ? Oui, mais pas seulement…
Le mot grec utilisé dans Hébreux 10.19 est « agiwn » qui signifie « saint, sacré », qui a donné « sanctuaire » Nous touchons là à la sainteté, à la pureté de Dieu, aux choses divines et célestes. Ainsi, entrer dans le sanctuaire va au-delà de rentrer dans la présence de Dieu ; des implications et des conséquences y sont attachées :
1) C’est d’abord avoir rempli les conditions pour être accepté dans sa présence : « …au moyen du sang de Jésus… », après avoir été lavé et purifié, de tout péché, par le sang de l’Agneau. C’est avoir été rendu juste et saint par le Seigneur lui-même.
2) C’est aussi conserver et entretenir cet état par ce que l’Ecriture appelle la « Sanctification » (lisez 2 Corinthiens 7.1 et Hébreux 12.14… c’est très parlant). Elle s’effectue par la Parole de Dieu et le Saint Esprit, lorsque nous sommes justement dans la présence et la sainteté de Dieu ; c’est là qu’il nous donne son caractère et nous modèle à son image, à sa ressemblance. Que de progrès à faire…
3) C’est enfin avoir accès, par la foi, à tout ce qui est dans le ciel et qui nous est donné par promesse. Ceci concerne tant les bénédictions matérielles (quoique secondaires !) que les invisibles (et donc éternelles !). C’est avoir, dans la bouche et dans le cœur, le goût de plus en plus prononcé de l’éternité.

Conclusion : Entrons dans le sanctuaire !… et restons-y !

Deuxième partie : « Quelle est cette « libre entrée » ? »